Quand l’embouteillage de Port au Prince et ses environs fruste et tape sur les nerfs

Article : Quand l’embouteillage de Port au Prince et ses environs fruste et tape sur les nerfs
Crédit:
7 novembre 2013

Quand l’embouteillage de Port au Prince et ses environs fruste et tape sur les nerfs

hpn.com 500*247
hpn.com 500*247

La diversification des moyens de transport permet aux gens de circuler mieux et d’éviter entre autres de monstrueux embouteillages cependant à Port au prince et ses environs la situation est frustrante et exaspérante. Comment se taire face à une telle situation ? Presqu’impossible… Voyons dans ce billet ce que je pense de l’embouteillage dans cette zone-là.

Dans le monde moderne la circulation occupe une place fondamentale du fait de la diversification et de l’intensification des rapports sociaux et institutionnels. Ceci entraine, partout, l’agrandissement des villes et la diversification des moyens de transport. Néanmoins la quantité de citadins en constant accroissement n’empêchent que l’embouteillage existe et peut -être existera toujours dans la vie moderne.

Les pays ne vivent pas ce phénomene de la même façon donc ce ne sont pas toujours les mêmes causes qui peuvent l’expliquer ici et ailleurs. Ici en Haïti notamment dans la zone metropolitaine de Port-au-Prince ce phénomene est exaspérant.Tout le monde y fait face sauf, peut-être, les services ambulanciers et surtout les voitures immatriculées : « officiel» qui n’attendent jamais dans les suites. Précisons que le pays pour assurer la circulation de ses habitants utilise essentiellement la voie terrestre notamment dans la capitale et ses environs.

A certaines heures de la journée, circuler dans la capitale est comme entrer dans un labyrinthe. Non seulement on reste planté dans une suite qui n’avance guère mais parfois il faut emprunter certaines ruelles afin de contourner pour quelques dizaines de mètres l’embouteillage monstrueux des rues principales.

A notre avis il existe plusieurs facteurs pouvant expliquer cette frustrante situation, nous pouvons citer entre autres : l’étroitesse des rues et des trottoirs de la grande majorité des rues, du nombre élevé de véhicules et d’engins roulants fréquentant la zone métropolitaine de Port au prince, l’occupation par des marchands, et parfois d’autres petits démarcheurs des trottoirs où devraient circuler théoriquement les piétons et surtout des agents de circulation qui font mal leur travail.

Ainsi pour bien comprendre cette situation nous pensons qu’il ne faut pas isoler les facteurs explicatifs mais plutôt les considérer dans une dynamique d’ensemble de façon qu’elle soit bien explicitée. Cela dit les habitants de la capitale, des quartiers résidentiels et bidonvilles situés en périphérie vivent mal ce phénomene. Parfois certains employés, des écoliers, des étudiants arrivent tard aux bureaux, aux écoles et facultés ou encore peinent à rentrer à la maison après une dure journée de travail ou encore des rendez-vous ne se tiennent plus à l’heure prévue.

Mêlés à cela des klaxons venus de toutes parts empirent la situation. La suite de voiture se déplace à peine sinon en pas de tortue généralement sous une forte chaleur car etant un pays tropical et qui pis est n’ayant pas une couverture forestière dense, la chaleur règne presqu’à longueur de journée. On peut,à ce moment-la attentivement,écouter les plaintes des passagers du transport en commun toutes catégories confondues alors que les nantis et majoritairement des personnes de la classe moyenne sont en voiture privée.

Les passagers du transport en commun se plaignent entres autres, des maux du pays, de la situation de misère qui y règne, de la négligence des responsables politiques etc. ils se défoulent et parfois se laissent aller a des propos outrepassant les bornes des convenances sociales, tout cela pour réagir et comme quoi se venger contre l’embouteillage monstre qu’ils sont en train de vivre.

Ils se partagent leurs peines et trouvent en ces moments-là, sans doute, sans le savoir une thérapie face à la situation difficile du pays qu’ils vivent car en se confiant mutuellement leur peine ils s’encouragent et prennent courage.Comment ne pas voir dans cette situation de la frustration et de l’énervement ? Néanmoins ces sentiments n’espèrent qu’un changement réel de la situation socioéconomique du pays afin que des décisions énergiques soient prises en vue d’améliorer les conditions de nos rues et de réguler davantage la question des véhicules et des engins roulants dans le pays. Cri d’alarme aux dirigeants de ce pays.

© Billy James RAYMOND

Partagez

Commentaires

Osman Jérôme
Répondre

Conduire à Port-au-Prince est un art, un art triste. Haaa, Billy, tu as loupé un des facteurs clés de ces monstres embouteillages, à mon avis ; les feux tricolores. Ces feux de signalisation sont, désormais, dans certaines zones de la capitale, « Des feux d’embouteillage ». Tu peux lire ma réflexion à ce sujet dans le lien qui suit : https://bit.ly/1bbKdBX

Billy James Raymond
Répondre

je pense vraiment que l'aspect que jai manque tu las bien souligne ..je travaillerai davantage!!